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Jean Sarkozy relaxé dans l'affaire du scooter


Accusé d'avoir percuté une automobile alors qu'il roulait à scooter, le fils cadet du président de la République et conseiller général des Hauts-de-Seine (UMP), Jean Sarkozy, a été relaxé, lundi 29 septembre, par le tribunal correctionnel de Paris.
En janvier, l'audience avait duré plus de quatre heures. L'accident était survenu le 14 octobre 2005 place de la Concorde à Paris. Un scooter avait percuté une BMW et pris la fuite. Le conducteur de la voiture avait cependant eu le temps de noter la plaque d'immatriculation, correspondant au deux-roues du fils de celui qui était alors ministre de l'intérieur. Lors de l'audience du 25 juin, M. Bellouti et son passager avaient raconté avoir relevé le numéro du deux-roues à l'aide d'un téléphone portable, tout en reconnaissant ne pas avoir été en mesure de reconnaître son conducteur, "un jeune", "imberbe", coiffé d'un casque.

LE PROPRÉTAIRE DE LA BMW CONDAMNé
Sa compagnie d'assurance qui demandait 260,13 euros pour les dommages occasionnés n'ayant pas obtenu de réponse, M'Hamed Bellouti, le conducteur de la BMW, avait déposé plainte en février 2006. Il a toujours affirmé ne pas connaître l'identité du propriétaire du scooter avant de débuter cette procédure. Ce que l'avocat de Jean Sarkozy, Me Thierry Herzog, avait mis en doute. Jean Sarkozy, lui, a toujours nié les faits.
Deux expertises ont par ailleurs conclu qu'au vu des dégâts constatés sur les deux véhicules, le choc n'avait pu avoir lieu, du moins tel que décrit par l'automobiliste. Lundi, la justice a finalement donné raison à Jean Sarkozy, les magistrats le déclarant "non coupable des faits qui lui sont reprochés". Ils ont par contre condamné l'automobiliste, partie civile, à lui verser deux mille euros pour "procédure abusive".

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