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Chômage, à qui la faute ?


La crise financière comme le suggère Christine Lagarde, ou plus sûrement la politique du gouvernement, selon les arguments développés par Maryse Dumas pour la CGT ?

La ministre de l’Economie Christine Lagarde a estimé que cette augmentation devrait se situer "autour de 40.000" demandeurs d’emplois supplémentaires, une augmentation sans précédent depuis quinze ans.
"Le problème, c’est de savoir si ces mauvais chiffres résultent de la crise des subprimes aux Etats-Unis et des problèmes financiers, ou si la politique du gouvernement en est responsable. J’ai tendance a penser que la politique en est responsable", a déclaré Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, sur France Inter.
"L’année dernière, notre pays a connu 300.000 créations d’emplois, cette année seulement 34.000, dix fois moins. Or, cette année, qu’a fait le gouvernement ? Il a été concentré sur la déréglementation du Code du travail, le détricotage des 35 heures, il a poussé ceux qui ont un travail à travailler plus longtemps au détriment de l’embauche de ceux qui sont à côté", a-t-elle ajouté.
"Il a laissé complètement en friche la politique industrielle, l’investissement, l’innovation, la recherche, alors que c’était cela qu’il fallait promouvoir pour permettre à notre pays de relever les défis devant lesquels il est", a-t-elle souligné.
"J’ai en tête des propos du Premier ministre en février-mars dans lequel il annoncait le plein emploi d’ici 2009 à partir du moment où on dérèglementait le contrat de travail. Aujourd’hui, le gouvernement veut créer un réflexe de peur et d’unité nationale, et dit qu’on ne doit pas discuter critiquer le fond, la nature et le sens de de ces réformes. (…) Or, c’est de ça qu’il faut discuter".
La dirigeante syndicale a appelé à un "vrai plan de croissance appuyé sur la consommation, la relance du pouvoir d’achat (…), une politique d’investissement dans l’industrie et la recherche, et le développement des services publics".
"Cela suppose une autre politique économique et sociale, à l’inverse de celle sur laquelle se concentre le gouvernement depuis un an et qui vise a faire accepter n’importe quel boulot aux chômeurs", a-t-elle souligné.
"Le politique du gouvernement ne se préoccupe que des demandeurs d’emploi, pas de l’offre d’emplois. Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez d’offres d’emplois", a-t-elle insisté.

Christine Lagarde fait disparaître les surendettés Ou comment casser le thermomètre du surendettement : en présentant un plan de réforme du fichier des personnes surendettées qui réduit de 8 à 5 ans la durée d’incription au FICP (Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers). Afin officiellement de "faciliter le rebond de personnes ayant connu des difficultés", a déclaré la ministre de l’Economie. Elles ne seront pas plus riches pour autant, mais les banques pourront leur prêter plus vite de l’argent… Mis en place en 1989 pour lutter contre le surendettement, le FICP recense les personnes en retard dans le remboursement d’un crédit ou qui ont déposé un dossier auprès d’une commission de surendettement. A l’heure actuelle, 2,4 millions de personnes y sont inscrites, selon Bercy.

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