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Crise Financière ???

KOKOPELLI : biodiversité, la fin des illusions

Les verdicts sont tombés : l’association Kokopelli est lourdement condamnée :
12.000€ pour le grainetier Baumaux
23.000€ pour l’état et la fédération des industriels de la semence (FNPSPF).
Il faut être réaliste : les semences que défend l’association Kokopelli, étant maintenues dans l’illégalité par une volonté politique, nous ne pouvions pas gagner ces procès.Malgré les directives européennes, les avis de l’ONU, du Sénat, de scientifiques, d’agronomes affirmant l’urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l’état français refuse de libérer l’accès aux semences anciennes pour tout un chacun

C’est ce qui permet aujourd’hui aux magistrats d’infliger ces lourdes peines à l’association Kokopelli.

Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000€ augmenté de 10.000€ et recevra 2.000€ pour ses frais.

L’état français recevra 17.500€ au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000€ seront consacrés aux frais et à l’information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l’association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd’hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses.

Nous avons eu droit au grenelle de l’environnement : il faut sauver la biodiversité ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu’elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l’augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu’elles sont vendues par KOKOPELLI ou d’autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance).


Les condamnations infligées à KOKOPELLI
ne sont donc pas à chercher dans la nature des
semences que protège l’association, mais dans ses actions.

L’association propose aux jardiniers, aux paysans, d’être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchandise, c’est intolérable. Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d’être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l’agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques. A l’heure où l’on veut nous faire croire que le tout hybride, OGM, chimique, énergie fossile, sont les seules possibilités d’assurer notre alimentation, propager l’autonomie semencière par l’exemple est devenu répréhensible. Ce qu’il faut retenir de ces condamnations, c’est la volonté affichée d ‘éradiquer les alternatives techniques et semencières autonomes.

Depuis 15 ans, KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles : L’ETAT FRANÇAIS NOUS A FAIT ECHOUER. Aujourd’hui, la disparition potentielle de KOKOPELLI ouvre un boulevard à l’uniformisation culturelle et productiviste agricole. La disparition de la « vraie » biodiversité basée sur la variabilité génétique d’une multitude de variétés locales ne sera jamais, et de très loin, compensée par la multiplicité de quelques variétés clonées.
Il est intéressant de noter la similitude des actions et de la répression envers les faucheurs volontaires, les amis de l’ortie, les défenseurs de l’herboristerie et KOKOPELLI : chacun cherche à sa façon, à protéger et promouvoir la vie et la continuité des savoirs. Pour notre gouvernement, tout cela est devenu répréhensible ! Face à ses contradictions, entre ses déclarations enflammées du Grenelle de l’Environnement et les condamnations qu’il obtient contre les défenseurs de la biodiversité, gageons que l’état français mettra un point d’honneur à prendre en réelle considération le devenir des générations futures.

L’association KOKOPELLI a toujours proposé la résistance fertile non violente et le dialogue, peut-être étions-nous trop en avance ? Mais maintenant, sauver la biodiversité est d’une extrême urgence. Si l’agriculture productiviste que protége le gouvernement se trompe, vous trompe, nous trompe, quelle stratégie de repli aurons-nous ? Si nos élus ont contribué à éradiquer notre patrimoine semencier alimentaire ?

La solution est dans votre camp, mesdames et messieurs nos gouvernants. Une fois, vous avez pu revendiquer « responsables, mais pas coupables ». Devant la faim du peuple, cet argument ne tient pas.
N’obscurcissez pas l’avenir, il l’est déjà suffisamment.

Mais peut-être faut-il lancer un appel : aux semences, citoyens !

Raoul JACQUIN

Ptit Homme


Mardi
envoyé par charlydupuis

Doutes sur la version de la Société Générale

Doutes sur la version de la Société Générale
Vidéo envoyée par INFOCOM-Net

Plusieurs experts financiers doutent des explications de la Société Générale qui a imputé une perte de 4,9 milliards d'euros à une fraude d'un seul de ses courtiers, Jérôme Kerviel.

Ryanair : Sarkozy et Bruni assignent en référé

La pub montrait une photo d'eux côte à côte, tout sourire, une bulle faisant songer à Carla Bruni : "Avec Ryanair, toute ma famille peut venir assister à mon mariage". Au dessus du cliché en noir et blanc, un slogan : "Ryanair pour toutes les occasions". Cette nouvelle publicité pour des vols promotionnels de la compagnie irlandaise à bas coûts, publiée lundi dans la presse, ne plaît pas à l'Elysée. Dès lundi, la présidence avait qualifié cette publicité d'"inacceptable".

Nicolas Sarkozy et sa compagne ont assigné en référé Ryanair, qui a publié la photo du couple sans son autorisation, a indiqué mercredi leur avocat. L'audience de référé se tiendra jeudi, à 15 heures 30, au tribunal de grande instance de Paris. Dans l'assignation, le président et sa compagne poursuivent Ryanair pour "atteinte à leur droit à l'image hors consentement et à des fins publicitaires". Tandis que Nicolas Sarkozy demande un euro de dommages et intérêts, et l'interdiction de commercialiser cette image, sa compagne en réclame 500.000 à titre de provision sur des dommages et intérêts ultérieurs.

La fonte des glaces s'accélère

D'après l'étude réalisée par la revue Nature Geoscience, la fonte des glaces s'est accélérée de 75% en dix ans le long des côtes du continent antarctique. Une quantité d'eau suffisante pour noyer l'ensemble des Pays-Bas.

Selon une étude publiée dans la revue Nature Geoscience, dimanche 13 janvier, la fonte des glaces s'est accélérée de 75% en dix ans le long des côtes du continent antarctique, atteignant en 2006 quelque 192 milliards de mètres cubes, une quantité suffisante pour noyer sous 4,6 mètres d'eau l'ensemble des Pays-Bas.
Cette fonte des glaces est concentrée en aval des glaciers sur l'ouest du continent (132 milliards de m3 avec une marge d'erreur de plus ou moins 60 milliards) et la péninsule antarctique (60 milliards de m3 avec plus ou moins 46 milliards de m3 de marge d'erreur), ont constaté Eric Rignot, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA et son équipe internationale de chercheurs.

Les glaciers du Groënland (AFP)
Les glaciers du Groënland (AFP)

Une accélération persistante

Sur l'est du continent, en revanche, la calotte glaciaire est restée stable. Etalée sur l'ensemble de la surface des océans, la fonte de 192 milliards du mètres cubes de glace représente une élévation supplémentaire annuelle de 0,5 millimètre du niveau des mers, qui s'ajoute à la hausse due à l'expansion thermale, une masse d'eau étant plus volumineuse si elle est chaude. "Les pertes de masse (de glace) dans la région d'Amundsen et le nord de la péninsule sont provoquées par une accélération persistante (des glaciers), alors que le niveau d'enneigement a augmenté entre 1980 et 2004, en particulier dans la péninsule", selon l'étude.

Une élévation minimale de 18 centimètres

Les chercheurs ont utilisé des mesures prises par satellites couvrant 85% de la côte du continent antarctique. Les experts internationaux sur le climat (Giec) ont, dans leur dernier rapport officiel remis en 2007, renoncé à extrapoler la hausse maximale du niveau des océans à la fin du siècle, du fait des incertitudes pesant sur la rapidité de la fonte des glaces du Groenland et de l'Antarctique. L'élévation minimale a été fixée à 18 centimètres jusqu'à la fin du siècle par le Giec, qui a renoncé à fixer une limite maximum, auparavant fixée à 59 centimètres.

Un rythme sans précédent

Selon une étude de novembre du Climate Institute australien, le niveau des mers pourrait monter en cent ans de 1,40 mètre. Le réchauffement du pôle Nord est deux fois plus rapide que celui de l'ensemble de la planète. Les glaces de la région arctique, près du pôle nord, ont fondu à un rythme sans précédent l'an dernier, et le phénomène devrait s'amplifier du fait de la diminution de la réflexion des rayons du soleil sur la neige et la glace.

pour carla bruni les francais sont minables

La future (?) première dame de France n'a pas la langue dans sa poche. Dans une interview accordée il y a quelques mois au Daily Mail, la top model a tenu des propos pour le moins... surprenants !

Concernant les Français, elles les trouvent "minables", "négatifs" et "toujours de mauvaise humeur"... Rien que ça ! Elle n'est pas plus tendre avec notre belle capitale, qu'elle trouve "d'une pollution intolérable". Pour elle, "vivre en plein centre de Paris est vraiment très dur, insupportable". Même à l'Elysée ?

Ce qui est rassurant tout de même dans cette interview, c'est que Carla Bruni brosse un portrait élogieux de Nicolas Sarkozy (ils n'étaient pas encore ensemble à l'époque rappelons-le).

Faisant un parallèle avec d'autres hommes de petite taille, elle n'hésite pas à comparer le président français à Prince... et Napoléon ! Peut-être, mais avec les Ray Ban en plus alors !

Ah oui, dernier petit détail, Carla Bruni affirme qu'elle ne se sent pas du tout française. Ah, parfois Bernadette nous manque... J.T. - Lundi 21 janvier 2008 à 16:37

Création d'une commission sur les quotas d'immigration

PARIS (Reuters) - Une commission va être mise en place fin janvier pour réfléchir à une réforme de la Constitution en vue de l'instauration de quotas d'immigrés et à la réorganisation du traitement judiciaire des sans-papiers, a annoncé dimanche le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux.

"Il y a un principe fondateur, c'est que la France a le droit de choisir qui elle veut accueillir. Je pense qu'il serait logique et cohérent que le Parlement puisse débattre chaque année de la politique d'immigration et que l'on puisse par exemple préciser le nombre d'étrangers susceptibles de venir sur le territoire français", a-t-il dit sur Europe 1.

La commission devra rendre ses conclusions fin avril ou début mai, a dit Brice Hortefeux. Il s'agit de lancer la mise en oeuvre de ce que Nicolas Sarkozy a appelé "l'immigration choisie" et qui consisterait à choisir annuellement un nombre et des catégories professionnelles d'immigrés qui correspondraient aux besoins de l'économie française.

La commission serait présidée par l'ancien président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeaud, issu du RPR, et comporterait des parlementaires, dont le président de la commission des lois du Sénat Jean-Jacques Hyest, des juristes et des personnalités qualifiées comme l'universitaire Hervé Le Bras, a précisé le ministre.

La politique d'immigration choisie pourrait se heurter à certains principes, tels que celui de l'égalité des citoyens devant la loi.

Le maintien en rétention des étrangers sans papiers en instance d'expulsion est soumis actuellement aux juges judiciaires, alors qu'ils doivent s'adresser aux tribunaux administratifs pour contester les arrêtés d'expulsion.

La vérification par le juge judiciaire de la régularité des placements en rétention amène de nombreuses remises en liberté. Brice Hortefeux a précisé sur Europe 1 que l'objectif était de "simplifier" les juridictions pour étrangers.

Le PS a condamné l'initiative de Brice Hortefeux. "M. Hortefeux est le principal artisan de la grave dérive xénophobe du gouvernement. La politique absurde du chiffre et des quotas créé un climat malsain de stigmatisation permanente des étrangers dans notre pays", a déclaré dans un communiqué Faouzi Lamdaoui, secrétaire national à l'Egalité.

Il appelle par ailleurs Kofi Yamgnane, ancien membre du gouvernement et élu socialiste du Finistère, invité à siéger dans la commission de réflexion, "à ne pas prêter son nom à cette entreprise nauséabonde".

La politique de Brice Hortefeux en matière d'expulsions est déjà contestée, dans la mesure où il travaille sur la base d'objectifs chiffrés annuels. Le chiffre fixé pour 2007, 25.000, ne sera pas tout à fait atteint, a-t-il déjà annoncé.

Une élue Verte convoquée pour un test ADN

Francine Bavay, vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, avait été poursuivie, avec d'autres faucheurs volontaires de maïs transgénique.

Les Verts ont annoncé, vendredi 18 janvier, dans un communiqué, que la vice-présidente (Verts) du Conseil régional d'Ile-de-France, Francine Bavay, a reçu une convocation pour prélèvement d'ADN après avoir été poursuivie avec d'autres faucheurs volontaires de maïs transgénique.
La convocation de Francine Bavay intervient après celle de Gilles Lemaire, en novembre, et alors que Jean-Baptiste Libouban, figure de mouvement des faucheurs, qui a refusé le prélèvement d'ADN, est convoqué devant le tribunal le 12 mars, précise le communiqué.

"Les Verts estiment que les faucheurs volontaires sont traités comme des délinquants, alors qu'ils ont permis, par leurs actions, seuls moyens existant en l'état constant de surdité gouvernementale, de faire cesser une situation aujourd'hui jugée dangereuse par les plus autorités françaises", est-il ajouté dans le communiqué.

Les prix à la consommation ont progressé de 0,4 % en décembre et de 2,6 % sur un an, un plus haut depuis mai 2004, selon les chiffres publiés hier par l'Insee. En moyenne sur l'ensemble de l'année 2007, l'inflation s'est tout de même limitée à 1,5 %, comme en 2006.

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En décembre, les prix à la consommation ont augmenté de 0,4 % par rapport à novembre et de 2,6 % par rapport à décembre 2006, selon les chiffres publiés hier par l'Insee. Mais, en moyenne, sur l'année 2007, les prix à la consommation n'ont augmenté que de 1,5 %, selon les calculs, encore provisoires, de l'Insee.

L'inflation est parfois question d'angle de vue. En décembre, les prix à la consommation ont augmenté de 0,4 % par rapport à novembre et de 2,6 % par rapport à décembre 2006, selon les chiffres publiés hier par l'Insee. Cette évolution annuelle est la plus forte constatée depuis mai 2004. Un autre angle de vue relativise pourtant ce constat : en moyenne, sur l'année 2007, les prix à la consommation n'ont augmenté que de 1,5 %, selon les calculs, encore provisoires, de l'Insee. Une performance identique à celle de 2006, et inférieure à celles de 2003 et 2004, où les prix avaient progressé de 2,1 % en moyenne.

Deux phénomènes réels et un effet technique expliquent l'accélération des prix en fin d'année. La seule évolution des prix des produits pétroliers (+ 17,1 % sur un an fin décembre) et des prix des produits alimentaires (+ 3 % hors frais) explique, selon l'Insee, un point d'inflation. Et ces hausses n'ont pas été compensées par des baisses de prix dans d'autres secteurs. « S'il y a un léger ralentissement de l'inflation dans les services (+ 2,4 % en décembre sur un an), cela ne suffit pas à compenser les hausses », note Eric Dubois, chef du département de la conjoncture à l'Insee.

Un effet technique

Les prix du tabac ont en outre été relevés, l'été dernier, de 6 %. Enfin, les produits manufacturés, qui généraient, via la mondialisation des échanges, de la désinflation importée, subissent désormais des hausses de prix (+ 0,4 % sur un an). « Cela se voit dans la hausse légère mais tendancielle enregistrée depuis un an et demi sur l'inflation sous-jacente (hors produits à prix volatils), qui retrace l'amélioration de la conjoncture et les hausses de cours des matières premières passées dans les prix des produits », poursuit Eric Dubois. A +1,8 % en décembre sur un an, ce noyau dur de l'inflation reste toutefois modéré.

La France reste aussi meilleure élève que le reste de la zone euro, où l'inflation a atteint 3,1 %, contre 2,8 % (selon l'indice des prix harmonisé selon les méthodes statistiques européennes). En novembre, seuls les Pays-Bas et la Finlande enregistraient un taux d'inflation plus faible qu'en France.

Enfin, l'effet technique sur l'inflation 2007 n'est pas négligeable : en vertu d'un cours du pétrole relativement bas fin 2006, la comparaison de l'inflation sur un an apparaît particulièrement défavorable.

« Nombreuses réponses »

Si le niveau de l'inflation à la fin de l'an dernier correspond peut-être davantage au ressenti des Français, il devrait encore nourrir les récriminations sur le pouvoir d'achat. « Très vite, nous allons devoir réévaluer le SMIC », a déjà demandé, hier, Maryse Dumas, de la CGT. Par la voix de Christine Lagarde, ministre de l'Economie et des Finances, le gouvernement a, de son côté, jugé nécessaire de rappeler les « nombreuses réponses de politique économique » apportées pour contrer la hausse des prix : loi Chatel sur la baisse des prix dans la grande distribution, prime à la cuve... Mais il sait que la tendance des mois à venir reste haussière. Les économistes, qui tablaient encore, en septembre, sur une inflation en moyenne annuelle de 1,7 % sur l'année 2008, sont désormais beaucoup plus prudents (lire ci-dessous), soulignant notamment l'incertitude sur l'évolution des cours futurs du pétrole.

V. L. B.
Glissement, moyenne et effet de base
L'indice des prix à la consommation publié chaque mois par l'Insee relève l'évolution des prix en glissement : par rapport au mois précédent et sur un an, c'est-à-dire, par exemple, en décembre 2007 par rapport à décembre 2006. La moyenne annuelle de l'inflation correspond, elle, à la moyenne des niveaux des prix observée sur douze mois rapportée à la moyenne des douze mois de l'année précédente. Ce calcul, qui reste la référence pour les indexations, permet d'avoir une vision lissée des variations. Le glissement peut en effet créer un effet déformant lorsque la référence, un an auparavant, diffère fortement. On parle alors d'effet de base.

Big Brother bientôt dans toutes les cantines

Sans débat ni bruit, la biométrie, issue du monde carcéral puis devenue un moyen de lutte contre le terrorisme, s’installe dans les collèges et lycées pour contrôler les mouvements des élèves, mais aussi pour habituer les individus dès leur plus jeune âge à se plier à une société de contrôle permanent par des machines. Serait-ce là l’un des visages de «la politique de civilisation» dont parlait Sarkozy lors de ses vœux?

La CNIL a accordé 200 autorisations dont 108 à des collèges et 63 à des lycées. Mais, comme cette commission est dépassée - de l’aveu même de son président Axel Türk -, il s’agit d’un chiffre largement sous-évalué. Souvent les systèmes de contrôle sont installés au nez et à la barbe de la CNIL qui est chargée de donner les autorisations. Les parents ne sont parfois pas consultés et les élus locaux qui s’y opposent ne parviennent pas à interrompre le processus (où est la démocratie ?) ! Lorsqu’elle est saisie, la commission se contente d’acter le fait accompli. La société Alise, qui règne sur la moitié du marché français de la biométrie scolaire, estime à 4200 le nombre d’établissements équipés d’un système informatique de contrôle, soit par badge, soit par biométrie. Elle dit assister à une demande en forte hausse. Il est d’ores et déjà trop tard pour freiner une offre économique si porteuse de profits et, pour les établissements, d’économies..

Le contrôle biométrique à l’entrée du réfectoire prend la forme d’un procédé d’authentification de l’identité corporelle, par un traçage du contour de la main.

Comme nous vivons sous le diktat de la logique de marché qui dit que tout ce qui est techniquement faisable et vendable doit se faire sans entraves ni limites, le contrôle biométrique se banalisera dans la vie quotidienne pour de simples raisons pratiques sans rapport avec des besoins impérieux de sécurité (prison, terrorisme). Aujourd’hui les cantines, demain les transports scolaires, les bibliothèques, et ensuite ?

Ainsi, les collèges et les lycées, qui sont des lieux de formation et d’éducation à la citoyenneté, se font-ils les complices d’un contrôle social généralisé et rigoureux. Les arguments avancés sont toujours très pratiques, comme l’Histoire en regorge : la suppression des contrôles par des surveillants permet à ces derniers d’assurer une meilleure présence dans la cour. Logique comptable aussi (là aussi, l’Histoire...) : cela fait des économies pour l’école. On pointe de manière exacte les élèves, ce qui permet d’adresser un relevé de facturation aux familles.

La machine en elle-même ne comporte aucun danger et il est facile pour ses partisans d’arguer le caractère anodin de la procédure. Pourtant c’est ainsi que se met en place sourdement la nouvelle civilisation, sans débat social clos sur cette question sensible, sous le regard impuissant ou bienveillant d’une commission nationale supposée préserver nos libertés. Une civilisation où le plus simple mouvement de l’individu pourra justifier un contrôle corporel et un fichage. Big Brother a de l’avenir.

Témoignage ancien crs

Témoignage ancien crs
Vidéo envoyée par toufik798

L'envers du décor

Sarkostistique, le blog satirique sur "notre" président, à voir

http://sarkostique.over-blog.com/

Sarkozy: un discours "loin des préoccupations" des Français, selon Sarnez

Nicolas Sarkozy s'est montré "assez loin des préoccupations" des Français, notamment sur la question du pouvoir d'achat, a estimé mardi la vice-présidente du MoDem Marielle de Sarnez après la conférence de presse du chef de l'Etat.

"Ce discours sera perçu comme un discours, c'est-à-dire comme assez loin des préoccupations des gens", a-t-elle jugé sur France-Info. Constatant que "les premières mesures, qui ont coûté très cher avec le paquet fiscal, n'ont pas été de nature à (...) relancer" la croissance, Marielle de Sarnez a remarqué que "ce n'est pas par exemple en modifiant les indices ou les critères de croissance qu'on crée de la croissance".

"Nicolas Sarkozy avait fait beaucoup de promesses pendant sa campagne. Il avait dit que, élu, il serait le président du pouvoir d'achat. Je crois que c'est là-dessus que les Français l'attendent", a-t-elle conclu. AP

torapamavoa 17 juillet 2007 Brutalités policieres

torapamavoa 17 juillet 2007 Brutalités policieres
Vidéo envoyée par road0008

encore et toujours la police de Sarkozy commet ses crimes en toute impunité...

Sondages

AFP - Mercredi 2 janvier, 20h11PARIS (AFP) - Les Français sont aussi nombreux à soutenir qu'à rejeter l'action de Nicolas Sarkozy, 44% (-6%) estimant que sa politique va "plutôt dans le bon sens" et 44% également (+3%) qu'elle va "plutôt dans le mauvais sens", selon un sondage CSA/Valeurs actuelles à paraître vendredi.

C'est la première fois dans ce baromètre que moins d'un Français sur deux juge positivement l'action du chef de l'Etat. Un total de 12% (+3%) ne se prononcent pas.

47% (-1%) des personnes interrogées estiment que l'action du Premier ministre François Fillon "va plutôt dans le bon sens", 37% (=) pensant le contraire et 16% (+1) ne se prononçant pas. Le Premier ministre passe ainsi pour la première fois devant M. Sarkozy.

En un mois, le président subit de fortes baisses: 55% des sondés (-3) pensent qu'il "fait ce qu'il faut pour réformer la France", 57% (-7) qu'il "tient ses promesses de campagne", 59% (-7) qu'il "incarne bien la fonction présidentielle" et 65% (-8) qu'il "défend bien la France à l'étranger". 45% (=) pensent qu'il "fait ce qu'il faut pour rassembler les Français".

Concernant le Parti socialiste, une majorité de Français (56%, +2) pensent que ses interventions et prises de position "vont plutôt dans le mauvais sens", 28% (-4) qu'elles vont "plutôt dans le bon sens" et 16% (+2) ne se prononcent pas.

Enfin, 50% (-3) estiment que le PS, s'il était au pouvoir, mènerait une politique "ni meilleure, ni moins bonne" que celle conduite actuellement. 27% (-2) des sondés estiment qu'il en mènerait une "moins bonne". Seuls 17% (+2) pensent qu'il en mènerait "une meilleure", et 6% (+3) ne se prononcent pas.

Sarko show biz et reality show

Sarko show biz et reality show
Vidéo envoyée par Rive-gauche

Naguère, pour réussir en politique, il fallait des idées et des convictions. Aujourd'hui, c'est le règne des apparences et de l'exposition de la vie privée, c’est la République du show-biz, du tape à l’œil, du people. Sarko aime l’argent et il ne s’en cache pas.

La politique n'en sort pas grandie.

Il est manifeste que Nicolas Sarkozy a orchestré sa sortie publique avec Carla Bruni.

Il est manifeste aussi qu'il a cherché ainsi à tirer un profit politique de cette liaison.

Pour continuer à exister dans l'opinion, les actions politiques, nationales, internationales, ne suffisent pas. Il lui faut une image glamour, il doit faire rêver. Il veut raconter une histoire et raconte des histoires aux Français.

La vie privée de Sarkozy ne nous concerne pas, à condition qu'elle ne soit pas étalée comme un reality-show. Ce qui nous concerne par contre, c'est la possible dérive d'une politisation de la vie privée.

Ce n'est pas une affaire d'Etat, mais c'est une bonne opération de communication.

Elle tombe d'autant plus à point qu'elle occupe des médias. Les journaux ont désormais autre chose à se mettre sous la plume. L'heure est à la peopolisation.

Sarkozy est passé de la visite controversée de Kadhafi à son idylle avec Carla Bruni, comme il avait sauté auparavant de la grogne sur la réforme des régimes spéciaux de retraite à son divorce avec Cécilia.

Habileté suprême des tireurs de ficelles médiatiques qui nous gouvernent.

Sarkozy abolit les frontières entre presse people et presse généraliste.

Il ne faut donc pas se méprendre sur les apparences d'une présidence papier glacé, qui verse ostensiblement dans le luxe, le strass et les paillettes.

Il brave les codes ordinaires de comportement d'un chef de l'État français.

A défaut d'incarner les Pères Noël sur le pouvoir d'achat des Français, Sarkozy leur raconte des histoires de princesses charmantes.

"La politique est l'art de se servir des hommes en leur faisant croire qu'on les sert." Voltaire

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