Hier matin, quatorze personnes, âgées de 16 à 34 ans ont interpellées à Paris, en Ile-de-France et dans le Maine-et-Loire.
Ces personnes sont soupçonnées d'appartenir au milieu néonazi.
Des interpellations qui ont été faites dans le cadre de l'enquête menée après la fusillade, le 28 mai dernier, dans une rue de Saint-Michel-sur-Orge, dans l'Essonne.
Ce jour-là, vers 21 heures, un individu à bord d'une voiture avait tiré à trente-cinq reprises, avec un pistolet-mitrailleur, sur un groupe de jeunes.
Par chance, il n'y avait eu aucune victime.
Le tireur présumé et le conducteur de la voiture, âgés de 23 et 20 ans avaient été mis en examen pour "tentative d'assassinat, participation et organisation d'un groupement armé, importation, transport, détention et dépôt illicite d'armes de première et quatrième catégories en bande organisée."
Les deux suspects avaient été incarcérés.
C'est dans le cadre de cette enquête que les interpellations ont été effectuées hier matin.
Dix des personnes arrêtées sont soupçonnées d'appartenir ou d'entretenir des liens avec un groupuscule néonazi baptisé Nomad 88.
Les suspects arrêtés juste après la fusillade en faisaient également partie.
Trois autres suspects ont été identifiés comme membres d'un parti politique d'extrême droite, nommé Droite socialiste.
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Deux policiers soupçonnés d'avoir porté des coups sur un jeune homme de 20 ans mardi dernier à Montfermeil (Seine-Saint-Denis) ont été placés mardi en garde à vue dans les locaux de l'IGS (la police des polices) à Paris, a-t-on appris de source judiciaire.
Ces deux agents en poste au commissariat de Gagny (Seine-Saint-Denis), un gardien de la paix de 26 ans et un sous-brigadier de 38 ans, sont suspectés d'être les policiers que l'on voit, dans une vidéo filmée par un témoin, asséner à Abdoulaye Fofana un coup de crosse de flash-ball et plusieurs coups de tonfa (longue matraque dure) dans le hall de son immeuble situé 5 rue Picasso à la cité des Bosquets.
Cette vidéo diffusée sur internet avait été versée dès la fin de semaine dernière à l'enquête confiée jeudi par le parquet de Bobigny à l'inspection générale des services.
Outre les deux policiers placés en garde à vue à 9H30 pour "violences par dépositaire de l'autorité publique avec arme", l'IGS doit entendre "une dizaine" de leurs collègues dans la journée.
Vers 22H00, ces policiers avaient interpellé cet étudiant en 2e année de BTS chez lui après des échauffourées dans le quartier entre des jeunes et la police, qui avait essuyé des jets de pierre. Ils le soupçonnaient d'être impliqué dans ces violences.
Abdoulaye Fofana, dont le casier judiciaire est vierge, s'est vu attribuer deux jours d'interruption totale de travail (ITT) et l'un des policiers, qui a eu le pouce cassé, un mois d'ITT, selon la source judiciaire.
Selon son avocat Me Yassine Bouzrou, il a été frappé lorsque les policiers le descendaient menotté, dans l'escalier puis le hall de son immeuble.
L'avocat, qui réclame l'ouverture d'une information judiciaire, a indiqué qu'il déposerait plainte mardi au parquet de Bobigny pour "violences aggravées" sur Abdoulaye, sa mère (qui a un arrêt de six jours) et une jeune nièce, blessée à la lèvre. Il visera aussi des faits de "menaces de mort" et "subornation de témoin" en raison des pressions rapportées par le jeune pendant sa garde à vue pour changer de version des faits.
Le jeune homme, qui a été convoqué lundi à l'IGS, conteste être impliqué dans les jets de pierre contre les policiers, assurant qu'il regardait le match de football France-Tunisie en famille. Il est convoqué le 10 décembre au tribunal pour répondre de ces faits.
La description du lanceur de projectiles, porteur de baskets blanches, "ne correspond pas" à Abdoulaye dont les baskets sont "vertes et violettes avec un peu de blanc", selon Me Bouzrou.
La vidéo, lancée dimanche sur le site internet d'information rue89, a été réalisée par Ladj Ly, un réalisateur du collectif Kourtrajme domicilié aux Bosquets qui filme depuis plusieurs années le quotidien à Clichy-sous-Bois et Montfermeil.
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Interview - Après les événements de Montfermeil, le chef de la police en Seine-Saint-Denis va équiper ses policiers de caméras.
Objectif : être en mesure, si nécessaire, de "légitimer l'emploi de la force".
LCI.fr : A la suite des événements de Montfermeil, où deux policiers ont été mis en examen après avoir été filmés en train de frapper un individu menotté, vous avez annoncé votre intention d'équiper vos policiers de petites caméras qu'ils porteront sur leurs vêtements. Pourquoi ?Jean-François Herdhuin, directeur de la Sécurité publique en Seine-Saint-Denis : Tous les jours, lors de nos interventions, nous sommes surveillés par toutes sortes de moyens que sont les téléphones portables ou les caméscopes et on surprend souvent, malheureusement, l'action policière dans sa phase terminale, quand nous employons la force. Mais on ne montre jamais la scène qui précède, celle où ce sont les policiers qui subissent des violences. On reste sur une impression qui est que la police nationale déborde toujours. Bien sûr, en ce qui concerne les derniers événements à Montfermeil, des fautes ont été commises et la justice s'en occupe, mais je pense que les images diffusées étaient très orientées. Le climat de violences qui existait juste avant la prise de ces images aurait pu non pas excuser mais expliquer l'attitude des fonctionnaires. Il faut savoir que ces violences contre les policiers sont quotidiennes dans certains quartiers difficiles, notamment à cause des trafiquants de drogue qui protègent leur trafic. Il y a aussi des délinquants qui ne supportent pas notre présence et qui caillassent, voire lynchent nos policiers dès qu'ils sont isolés. Je souhaiterais que l'on voit ces images, qu'elles soient prises en compte tant pour l'opinion publique que pour l'Inspection générale des services (ndlr : police des polices) ou les magistrats. Il faut que nous puissions être en mesure de légitimer l'emploi de la force. Je veux donner aux policiers les moyens de se défendre contre des images. Il faut que nous soyons à armes égales. LCI.fr : Les policiers utilisent depuis longtemps la vidéo, les équipements actuels ne suffisent pas ?J-F.H. : Nous disposons déjà de caméscopes vidéos, mais la personne qui filme ne fait que filmer. Nous avons également, en Seine-Saint-Denis, 64 véhicules qui sont équipés de caméras. Mais elles restent dans le véhiculent puisqu'elles sont fixées sur un mât. Sur une scène de violence urbaine, elles peuvent filmer voir identifier des individus jusqu'à 150 mètres. Ces scènes peuvent être enregistrées et d'ici peu, nous aurons une retransmission directe de ces images jusqu'à notre salle de commandement ce qui nous aidera à prendre des décisions par rapport à une situation qui se dégrade. Le problème que nous avons et que l'emploi de la force se fait dans le cadre d'une progression à pieds dans les quartiers, et là, nous manquons d'images. La mise à disposition prochaine de caméras "boutons" va nous faciliter les choses. Nos policiers seront techniquement équipés pour nous permettre de voir une scène de A à Z. De contextualiser leur action. Et s'il le faut, ces images pourront servir de preuves en justice. LCI.fr : Quand va débuter l'expérimentation en Seine-Saint-Denis ?J-F.H. : D'ici quelques jours voir quelques heures, nous allons recevoir une quinzaine d'équipements à tester. Il y a plusieurs modèles, mais cela ressemble à un gros bouton de veste, accroché au vêtement du fonctionnaire de police et qui est relié par un fil à un boîtier qui est fixé à la ceinture Nous choisirons celui qui sera le plus solide, le plus simple d'utilisation et qui donnera, surtout, les images les plus stables, car l'objectif est que le policier puisse continuer à faire son travail de policer, avec ses deux mains, notamment pour se défendre ou pour procéder à des arrestations. LCI.fr : Qui sera équipé ?J-F.H. : Nous équiperons prioritairement notre Compagnie de sécurisation, lancée il y a un mois (ndlr : force de 110 hommes, tous volontaires, très réactifs et mobiles et qui connaissent bien le terrain). LCI.fr : Vous ne craigniez pas une certaine réticence de la part de vos policiers pour embarquer ces caméras sur eux. Cela pourrait être considéré, pour certains, comme un fil à la patte...J-F.H. : S'il devait y avoir une résistance de la part de certains policiers pour porter ce genre de caméras, elle serait totalement inappropriée. Il s'agit de les protéger contre toute accusation mensongère. Ces nouveaux moyens devront progressivement faire partie des techniques de police habituelles.
Le syndicat Alliance favorable à ce que la police filme
Alliance, second syndicat de gardiens de la paix, s'est déclaré jeudi favorable à la proposition du chef de la police de Seine-Saint-Denis que la police filme ses interventions dans ce département. "C'est une bonne chose", a déclaré son secrétaire national, Frédéric Lagache. "Cela légitimera l'intervention de nos collègues qui, dans la majorité des cas, est conforme à la législation face à des actes de rébellion notamment", a-t-il fait valoir. Toutefois, il a jugé que "la question des moyens" se posait et qu'il fallait "voir comment mettre cela en oeuvre et combien cela va coûter".
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Meute de Policiers tabasse un jeune, à Montfermeil
Vidéo envoyée par alizoh8
La vidéo montre des policiers frappant le jeune, ici VISIBLE MAINS DERRIERE LE DOS (A 0.40 s), donc menotté et inoffensif, qui tombe au sol, OU IL SUBIT ENCORE L’ACHARNEMENT DE LA MEUTE DE POLICIERS. "Des témoignages recueillis sur place affirment que les actes de violence commis par les policiers ont été beaucoup plus nombreux hors caméra" : D’AILLEURS ON ENTEND LES CRIS BIEN AVANT DE VOIR UNE PARTIE DE CES ACTES DE VIOLENCE.
Abdoulaye Fofana, 20 ans, est ainsi interpellé et tabassé parce qu’il était soupçonné d’avoir lancé avec d’autres des cailloux sur une voiture de police !!!
Alizoh8
Vidéo tournée le 14 octobre par un membre du collectif de vidéastes "kourtrajmé" (le même qui avait réalisé le très polémique clip du groupe JUSTICE, qui met en scène des jeunes de banlieue).
UN POLICIER A PORTE PLAINTE POUR BLESSURE A LA MAIN ; L'AVOCAT DE LA FAMILLE FOFANA EN A DEPOSE 6 DIFFERENTES CE LUNDI.
Le procureur de la République de Bobigny a annoncé, dimanche, que le parquet avait saisi l'inspection générale des services (IGS) sur cette affaire.
Montfermeil, l'une des cités les plus « chaudes » de France, épicentre des émeutes de 2005 !!!
Réaction de Michel Desdouets, 65 ans, consultant en politique de la ville. Il travaille notamment pour l'agglomération de Montfermeil :
Je connais la rue Picasso, dans la cité des Bosquets, où s'est déroulée l'intervention policière.
J'y vais parfois dans le cadre de mon travail. Il n'y a rien d'étonnant à ce que les policiers viennent à plusieurs. Ca n'est pas un coin où ils pourraient intervenir à deux...
Ceci dit, il faut que les interventions soient proportionnées à la menace.
Or ici, il s'agirait juste d'un pavé lancé sur une voiture de police ; il n'y a pas de menace terroriste qui mette en danger la population. A ce rythme là, on va bientôt envoyer les chars pour déloger un délinquant !
Un entretien en tête à tête d'une heure suivi d'une conférence de presse. Le tout accompagné d'un protocole minimum. L'Élysée a choisi de ne pas trop en faire pour la visite de Barack Obama à Paris.
Les conseillers de Nicolas Sarkozy n'ont reçu qu'une demande de la part de l'équipe du candidat démocrate : pas de drapeau américain pour la conférence de presse car c'est le candidat qui est reçu, pas le président des États-Unis. Ce sera donc très court puisque le candidat démocrate a réservé son dîner au premier ministre britannique Gordon Brown.
Cela n'empêche pas Nicolas Sarkozy de se réjouir de cette visite. Après avoir reçu John McCain au printemps, c'est au tour de Barack Obama. «Je suis le seul Français à le connaître», rappelle Nicolas Sarkozy qui l'a rencontré une première fois en 2006, au Congrès, à Washington. À l'époque, l'événement est passé inaperçu, éclipsé par la photo de celui qui n'était encore que ministre de l'Intérieur avec George Bush. Nicolas Sarkozy a gardé un «très bon souvenir» de cette rencontre. «Obama ? C'est mon copain», confie le président au Figaro. «Contrairement à mes conseillers de la cellule diplomatique, je n'ai jamais cru dans les chances d'Hillary Clinton. J'ai toujours dit qu'Obama serait désigné», assure-t-il.
Prudent, le président se garde bien de faire un pronostic sur l'issue de la présidentielle américaine. Mais il ne cache pas qu'une victoire d'Obama «validerait» sa stratégie de réconciliation avec l'Amérique.
La visite d'Obama à Paris a failli créer un nouvel accès de fièvre au PS. Après avoir demandé à le rencontrer, les dirigeants socialistes ont essuyé un échec. À la fureur de Pierre Moscovici, chargé des questions internationales au PS, qui n'avait pas été prévenu de l'initiative.
"Le problème, c’est de savoir si ces mauvais chiffres résultent de la crise des subprimes aux Etats-Unis et des problèmes financiers, ou si la politique du gouvernement en est responsable. J’ai tendance a penser que la politique en est responsable", a déclaré Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, sur France Inter.
"L’année dernière, notre pays a connu 300.000 créations d’emplois, cette année seulement 34.000, dix fois moins. Or, cette année, qu’a fait le gouvernement ? Il a été concentré sur la déréglementation du Code du travail, le détricotage des 35 heures, il a poussé ceux qui ont un travail à travailler plus longtemps au détriment de l’embauche de ceux qui sont à côté", a-t-elle ajouté.
"Il a laissé complètement en friche la politique industrielle, l’investissement, l’innovation, la recherche, alors que c’était cela qu’il fallait promouvoir pour permettre à notre pays de relever les défis devant lesquels il est", a-t-elle souligné.
"J’ai en tête des propos du Premier ministre en février-mars dans lequel il annoncait le plein emploi d’ici 2009 à partir du moment où on dérèglementait le contrat de travail. Aujourd’hui, le gouvernement veut créer un réflexe de peur et d’unité nationale, et dit qu’on ne doit pas discuter critiquer le fond, la nature et le sens de de ces réformes. (…) Or, c’est de ça qu’il faut discuter".
La dirigeante syndicale a appelé à un "vrai plan de croissance appuyé sur la consommation, la relance du pouvoir d’achat (…), une politique d’investissement dans l’industrie et la recherche, et le développement des services publics".
"Cela suppose une autre politique économique et sociale, à l’inverse de celle sur laquelle se concentre le gouvernement depuis un an et qui vise a faire accepter n’importe quel boulot aux chômeurs", a-t-elle souligné.
"Le politique du gouvernement ne se préoccupe que des demandeurs d’emploi, pas de l’offre d’emplois. Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez d’offres d’emplois", a-t-elle insisté.
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En janvier, l'audience avait duré plus de quatre heures. L'accident était survenu le 14 octobre 2005 place de la Concorde à Paris. Un scooter avait percuté une BMW et pris la fuite. Le conducteur de la voiture avait cependant eu le temps de noter la plaque d'immatriculation, correspondant au deux-roues du fils de celui qui était alors ministre de l'intérieur. Lors de l'audience du 25 juin, M. Bellouti et son passager avaient raconté avoir relevé le numéro du deux-roues à l'aide d'un téléphone portable, tout en reconnaissant ne pas avoir été en mesure de reconnaître son conducteur, "un jeune", "imberbe", coiffé d'un casque.
LE PROPRÉTAIRE DE LA BMW CONDAMNé
Sa compagnie d'assurance qui demandait 260,13 euros pour les dommages occasionnés n'ayant pas obtenu de réponse, M'Hamed Bellouti, le conducteur de la BMW, avait déposé plainte en février 2006. Il a toujours affirmé ne pas connaître l'identité du propriétaire du scooter avant de débuter cette procédure. Ce que l'avocat de Jean Sarkozy, Me Thierry Herzog, avait mis en doute. Jean Sarkozy, lui, a toujours nié les faits.
Deux expertises ont par ailleurs conclu qu'au vu des dégâts constatés sur les deux véhicules, le choc n'avait pu avoir lieu, du moins tel que décrit par l'automobiliste. Lundi, la justice a finalement donné raison à Jean Sarkozy, les magistrats le déclarant "non coupable des faits qui lui sont reprochés". Ils ont par contre condamné l'automobiliste, partie civile, à lui verser deux mille euros pour "procédure abusive".
Voici les principaux points de la déclaration des chefs d'Etat et de gouvernements des pays de la zone euro sur la crise financière à l'issue du sommet exceptionnel tenu dimanche 12 octobre à Paris.
- RELANCER LE MARCHE INTERBANCAIRE
Pour remédier à la méfiance qui paralyse le marché interbancaire et empêche les banques de se prêter des fonds, les États de la zone euro vont garantir, assurer ou souscrire eux-mêmes les prêts contractés par les banques sur le marché. Les prêts concernés pourront avoir une échéance allant jusqu'à cinq ans, mais devront avoir été contractés avec le 31 décembre 2009.Il s'agit "de compléter les actions de refinancement à court terme entreprises par la BCE", dit la déclaration des 15.L'Eurogroupe souligne que ces initiatives publiques ne devront pas aboutir à une distorsion de concurrence, notamment au détriment des établissements qui n'y aurait pas recours, et qu'elles ne seront pas gratuites. Les institutions bénéficiaires devront rétribuer cette garantie d'État.Dans ce but, - les opérations de refinancement soutenues par les États devront prendre en compte la vraie valeur des actifs concernés - toutes les institutions financières seront éligibles, y compris les filiales de sociétés étrangères- les gouvernements pourront imposer des conditions aux bénéficiaires de ces dispositifs, y compris des engagements de financement de l'économie réelle.- le dispositif de garantie prendra fin le 31 décembre 2009
- RENFORCEMENT DES FONDS PROPRES DES BANQUES PAR LES ÉTATS
Afin que les banques continuent de jouer leur rôle dans le financement de l'économie en prêtant aux entreprises et aux ménages, elles doivent avoir des fonds propres suffisants. Les États pourront renforcer le capital des banques en entrant dans leur capital. Cela devra se faire en tenant compte des prix du marché et de la notation de solvabilité des banques.Les États doivent parallèlement encourager l'apport de fonds privés.Les établissements qui bénéficieraient d'une telle aide pourront se voir imposer des contraintes spécifiques.
- RECAPITALISATION DES BANQUES EN DIFFICULTÉS PAR LES ÉTATS
Les États s'engagent à "empêcher toute faillite d'institutions financières qui présenteraient un risque pour le système financier dans son ensemble" et sont prêts à recapitaliser les établissements concernés. Cela devra se faire dans le souci de protéger les intérêts du contribuable avec des plans de restructurations adaptés et en s'assurant que les actionnaires et les équipes dirigeantes des sociétés concernées assument les conséquences de ce sauvetage.
- ASSOUPLIR LES RÈGLES COMPTABLES
Les établissements financiers doivent pouvoir valoriser leurs actifs en tenant compte du risque de défaut "de préférence aux valeurs de marché immédiate qui ne sont plus pertinentes dans des marchés qui ne fonctionnent plus". Cette recommandation fait référence aux nouvelles normes comptables, dites IFRS, qui imposent aux entreprises de valoriser leurs actifs au prix du marché et non sur la base du prix d'achat comme par le passé. Cette nouvelle méthode comptable a été vue comme un facteur aggravant dans la crise que traverse le secteur financier.
- RENFORCER LA COOPÉRATION AU SEIN DE L'UE
Les gouvernements veulent renforcer les procédures d'échanges d'informations entre les gouvernements, le président en exercice de l'Union européenne, le président de la Banque centrale européenne et le président de l'Eurogroupe afin de permettre un "suivi instantané et constant". Ils souhaitent que le prochain sommet européen mercredi et jeudi adopte un mécanisme pour améliorer la "gestion de crise".
- Baisse en trompe l'oeil de la délinquance, qui masque une hausse sans précédent des violences aux personnes. Cette hausse est de 20% en moyenne nationale mais elle atteint 70% dans certains départements.
- Primes au rendement pour les policiers, les encourageant ainsi à une répression hystérique, disproportionnée, avec gardes à vues injustifiées, et tolérance zéro pour les automobilistes.
- Transformation des policiers en cow-boys agressifs qui se croient tout permis; hausse sans précédant des bavures et des violences policières.
- Généralisation du flashball et introduction du taser
- Recul sans précédent des droits de l'homme en France, dénoncé par Amnesty International et la Ligue des Droits de l'Homme. Transformation de la France en un état policier oppressant.
- Remplissage des prisons sans se soucier un instant des conditions de détention crées par la surpopulation carcérale (violence entre détenus, viols, suicides, propagation du sida et de la tuberculose). Par sa politique ultra-répressive, Sarkozy a créé une situation catastrophique dans les prisons, une situation indigne d'un pays qui prétend respecter les droits de l'homme et qui donne des leçons au reste du monde à ce sujet.
- Propos irresponsables et haineux qui, combinées aux violences policières et à la "tolérance zéro", ont provoqué une insurrection des banlieues pendant 5 semaines.
- Privatisation partielle d'EDF
- Fausse promesse que GDF ne serait jamais privatisé.
WASHINGTON (AFP) — Le Fonds monétaire international (FMI) doit être prêt à mettre "rapidement" des ressources "substantielles" à la disposition des pays victimes de la crise, a affirmé samedi l'instance politique du fonds, à l'issue de sa réunion à Washington.
Le Comité monétaire et financier international (CFMI) a souligné que l'utilisation des procédures d'urgence existantes devait permettre à l'organisation internationale de "mettre à disposition des ressources substantielles pour aider les pays à couvrir leurs besoins de financement".
Le CFMI reconnaît que nombre de pays émergents risquent de subir l'impact de la crise, alors même qu'ils ont suivi des politiques économiques saines au cours des dernières années.
"Certains pourraient avoir un problème de liquidités. Le Fonds est là, il a été créé pour cela, et nous sommes prêts à fournir aux différents pays qui le désireraient les liquidités dont ils ont besoin", a expliqué le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, lors d'une conférence de presse.
M. Strauss-Kahn a dit qu'il connaissait des pays prêts à demander cette aide.
"L'environnement mondial difficile, avec les prix élevés de l'alimentation et des carburants, vient s'ajouter aux défis auxquels doivent faire face les pays émergents pour maintenir la stabilité macroéconomique et la croissance, tout en progressant dans la réduction de la pauvreté", selon le CFMI.
"Pour ces raisons, il est extrêmement important que des collaborations soient coordonnées entre économies avancées et émergentes", a-t-il dit.
Le CFMI a par ailleurs apporté son soutien au plan d'action en cinq points élaboré la veille par les grands argentiers des grands pays industrialisés du G7 pour coordonner leur réponse face à la crise.
"Les mesures qui ont été prises par le G7 sont extrêmement vigoureuses puisque ce qui a été exprimé en présence du FMI et de la Banque mondiale, c'est l'idée d'une détermination la plus totale à soutenir les institutions financières, à garantir ce qui doit être garanti, à recapitaliser les banques qui ont besoin de l'aide", a expliqué le FMI.
"La prise de conscience, à la fois de la gravité de la situation et de la nécessité de mettre en oeuvre des mesures exceptionnelles, a été totale", a ajouté M. Strauss-Kahn.
"Ce qui est peut-être plus important encore, c'est que le Fonds a beaucoup plaidé pour la coordination, expliquant que sans coordination, l'affaire ne pouvait pas se résoudre, parce que les décisions prises par les uns pouvaient avoir des conséquences négatives pour les autres", a-t-il affirmé.
"Cette coordination, est non seulement apparue nettement entre les pays du G7, mais aujourd'hui elle a été prise en compte par les 185 membres du FMI, ce qui veut dire que (...) tout le monde est d'accord à la fois sur la détermination des mesures à prendre et sur les orientations qui doivent être choisies", selon le dirigeant de l'institution multilatérale.
"Je crois que c'est un élement qui est tout à fait décisif pour les semaines qui viennent", a conclu M. Strauss-Kahn.
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