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Le chef de l’Etat rendra visite mercredi matin aux policiers et aux pompiers blessés, avant de présider à l’Elysée une réunion sur la sécurité.
Face aux émeutes, Nicolas Sarkozy et son gouvernement montent en première ligne. Dès son retour de Chine, le chef de l’Etat va enchainer les réunions mercredi. Il se rendra à 7 h 30 à l’hôpital d’Eaubonne (Val d’Oise), où il rencontrera le commissaire divisionnaire grièvement blessé lors de la première nuit de violence à Villiers-le-Bel, ainsi que des policiers et des sapeurs pompiers blessés lors des violences urbaines.
«Inadmissibles, inacceptables, intolérables»
La ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, après avoir reçu «un certain nombre de recommandations» de la part de Nicolas Sarkozy, actuellement en visite en Chine, a demandé l’aide de la «population» des communes où ont eu lieu des violences urbaines pour «isoler ceux qui sont des délinquants».
"Aucune leçon n’a été tirée"
Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, a réclamé une «commission d’enquête indépendante» pour clarifier les circonstances de l’accident qui a coûté la vie aux deux adolescents. Selon lui, «les réactions de colère de dizaines de jeunes traduisent, une fois de plus, la profonde crise sociale qui mine ces quartiers et le sentiment de mépris, d’injustice, de révolte qu’éprouvent ces jeunes de plus en plus précarisés, marginalisés».
Jean-Marie Le Pen, lui, a constaté une «terrible escalade de la violence» dans le Val-d’Oise, et a rejeté toute «sensiblerie» face aux «émeutiers». «Il n’y a eu ni Kärcher ni rupture. Ici comme dans les autres domaines, la situation s’aggrave sans cesse», a estimé Le Pen, qui a dénoncé le «résultat d’une invasion migratoire anarchique».
François Fillon répète qu’il n’y a pas d’argent «à distribuer».
Nicolas Sarkozy a emporté en Chine ses devoirs de «président du pouvoir d’achat». Pendant son voyage, le président de la République a passé au tamis l’ensemble des propositions susceptibles d’être retenues pour donner un coup de fouet au pouvoir d’achat des Français. Le chef de l’État sait qu’il est astreint dans ce domaine à une obligation de résultats à court terme pour renflouer leur portefeuille sans alourdir la dette publique. La marge de manœuvre est étroite. D’autant qu’il est tenu par ses promesses de campagne, les engagements européens sur le déficit et la dette publique. Et qu’à l’Élysée, ses conseillers sont tiraillés entre volontarisme économique et orthodoxie budgétaire.
Attendu au tournant sur cette question ultrasensible, devenue la principale préoccupation des électeurs, Sarkozy a mis à contribution ministres et parlementaires. La chasse aux idées est ouverte mais elle est strictement encadrée. Le premier ministre François Fillon a déjà fixé le cap, en répétant qu’il n’y avait pas d’argent «à distribuer». Dans ce contexte de vaches maigres, un coup de pouce au smic, comme le réclament les socialistes, ou une augmentation générale des salaires semblent exclus. De même, l’idée d’un treizième mois défiscalisé, suggéré par certains conseillers de Sarkozy, ne serait plus d’actualité. Un ministre décrypte : «A l’Élysée, on cherche des mesures à effet immédiat et qui ne coûtent pas trop cher.»
Persuadés que cette question est le talon d’Achille de l’exécutif, les socialistes, qui défendront demain une proposition de loi sur le pouvoir d’achat, sont montés hier au créneau à l’Assemblée. «Depuis sept mois, la France qui se lève tôt, qui travaille dur et qui gagne peu, supporte tout l’effort», a lancé Jean-Marc Ayrault, le patron des députés PS. Dans sa réponse, François Fillon a surtout défendu la stratégie du gouvernement : «Nous travaillons à augmenter la croissance, nous travaillons à augmenter le travail des Français et alors le pouvoir d’achat des Français suivra.» Manière de reconnaître que le gouvernement n’a pas de baguette magique pour augmenter à court terme le pouvoir d’achat.
En attendant, les députés UMP phosphorent sur la question. Frédéric Lefebvre, très proche du chef de l’État, et Jérôme Chartier, porte-parole du groupe UMP sur le budget, ont été chargés hier par Jean-François Copé, patron des députés UMP, d’animer un groupe de travail sur le pouvoir d’achat. Objectif : «Recenser toutes les niches de pouvoir d’achat et faire le tri.» Frédéric Lefebvre pratique lui aussi l’ouverture, en vantant les mérites d’une proposition... socialiste visant à conditionner le versement des subventions compensatrices des 35 heures (qui coûtent 25 milliards d’euros par an à l’État) à l’ouverture et à l’aboutissement de négociations salariales dans les entreprises. Un système de «bonus malus» que Ségolène Royal avait défendu pendant la campagne présidentielle.
Le président de la commission des Affaires sociales Pierre Méhaignerie et le rapporteur général du budget Gilles Carrez souhaitent l’assouplissement et l’extension des heures supplémentaires défiscalisées, notamment pour pourvoir une partie des 400 000 offres d’emplois non satisfaites. «On a mal communiqué sur la défiscalisation des heures sup», reconnaît Yves Jego, le porte-parole de l’UMP.
Inflation de propositions
Patrick Ollier, président de la commission des affaires économiques, pense que «la meilleure piste» est de généraliser le système d’intéressement à toutes les entreprises, de développer l’actionnariat salarié et la participation. Marc Daubresse préconise la baisse des charges sur le chauffage dans le parc locatif social, et le remboursement de prêts plafonnés pour l’accession populaire à la propriété. Alain Joyandet, lui-même chef d’entreprise, suggère de distribuer une prime annuelle de 1 000 euros aux salariés des PME-PMI, au titre du partage des profits, en exonération de charges patronales et salariales. Jérôme Chartier penche, lui, en faveur de mesures pour permettre la distribution de stock-options à tous les salariés dans les sociétés cotées. Autres pistes évoquées : l’extension du revenu social d’activité, actuellement expérimenté dans trente départements, la baisse du prix du gaz, de l’électricité, des abonnements à la téléphonie mobile, la hausse de la prime pour l’emploi ou encore la mise en œuvre d’un chèque transport pour les salariés, annoncé par le gouvernement Villepin, mais qui, selon Fillon, hier, n’est «pas une bonne réponse».
Face à cette inflation de propositions plus ou moins coûteuses, le villepiniste Hervé Mariton met en garde : «Évitons le concours Lépine ou la hotte du père Noël. Il faut gérer la question du pouvoir d’achat sur cinq ans.» Reste que Nicolas Sarkozy veut du concret. Le «président du pouvoir d’achat», qui voudrait pouvoir annoncer du «gros lourd», selon une confidence faite à un dirigeant UMP, a bel et bien créé une attente.
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LES CONSEILS DES PRUD’HOMMES en ligne de mire
POLITIQUE : Justice . Dans sa refonte de la carte judiciaire, Rachida Dati n’oublie pas les conseils de prud’hommes, dont le nombre pourrait être réduit. Une nouvelle attaque contre le monde du travail.
Une justice trop favorable aux salariés ? Les conseils de prud’hommes se retrouvent eux aussi dans le collimateur de Rachida Dati. Dans sa vaste refonte de la carte judiciaire, la ministre de
Deux conseils sur trois supprimés ?
Il existe en France 271 conseils de prud’hommes soit, en moyenne, presque trois par département. C’est sans doute trop pour Rachida Dati. Le 27 juin 2007, prononçant son discours sur la refonte de la carte judiciaire, la garde des Sceaux a très brièvement évoqué le sort qui pourrait être réservé aux prud’hommes : « Il nous faudra déterminer à partir de quel niveau on estime qu’un conseil de prud’hommes doit être redéployé. L’objectif à atteindre n’est pas systématiquement un seul conseil de prud’hommes par département. Il convient en cette matière également d’éviter tout schéma figé. » Bref, il n’est pas certain qu’on supprime deux conseils sur trois mais ce n’est pas exclu non plus. La menace est dans l’air. Dans sa logique de réduction de la fonction publique et des services publics, le gouvernement pourrait tailler dans le vif la justice prud’homale. Il caresse l’idée de supprimer des tribunaux civils, alors pourquoi pas, dans la foulée, des conseils de prud’hommes ? Pourtant, ceux-ci ne coûtent pas très cher et souffrent même d’un manque de greffiers, de moyens matériels. Le conseil de Paris, le plus important de France, fonctionnait avec 175 agents administratifs. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 136. À Créteil, les effectifs sont passés de 22 à 16. Les réductions budgétaires ne sont peut-être pas la seule explication aux menaces qui pèsent sur les prud’hommes. Selon les statistiques de 2004, les salariés représentent 98,9 % des plaignants, contre à peine 1,1 % de patrons. Dans la grande majorité des affaires, le plaignant estime qu’il a été victime d’un licenciement abusif… et le conseil de prud’hommes lui donne raison. Et lorsque le patron condamné fait appel, le second jugement confirme le premier dans 70 % des cas. Un simulacre de concertation Déjà, en 2005, le rapport Desclaux suggérait une suppression des conseils de prud’hommes les moins sollicités. Il est vrai que celui de Bédarieux, dans l’Hérault, n’a traité que 23 conflits du travail en 2003. En certains endroits, la moyenne annuelle ne dépasse pas la cinquantaine d’affaires. En revanche, le conseil de Paris a été saisi 21 313 fois en 2003. Certains conseils ont trop de dossiers, d’autres n’en ont pas assez. D’où l’idée d’un redécoupage géographique pour mieux répartir les affaires tout en préservant le nombre de conseils et une justice de proximité. Malheureusement, la concertation sur la refonte de la carte judiciaire lancée par le ministère a toutes les apparences d’un simulacre : elle est censée se tenir pendant l’été et s’achever dès le 30 septembre ! La politique ULTRA LIBERALE de Sarkozy se mets en place petit A petit…
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Un lien qui envoie sur une vidéo assez poussée dans le genre "prendre ses électeurs pour des c..."
http://www.dailymotion.com/relevance/search/
panaf/video/x3haca_panaf-tivi-faux-electeurs
«Piste». La citation du rapport par la garde des Sceaux a jeté un froid. Y compris dans son propre camp. «J’avais entendu dire que c’était en réflexion, explique, Jean François Copé, le patron des députés UMP. Mais c’est un sujet qu’il faut discuter.» Discussion qu’il n’a manifestement eue ni avec la ministre, ni son entourage. «On aurait peut-être pu s’en passer, note un député UMP. Déjà qu’on est obligés de signer des pétitions pour sauver Rachida Dati…»
La gauche, via Arnaud Montebourg, a immédiatement dénoncé une «justice de classe» : «C’est comme si après avoir imposé une taxe sur les malades, on imposait une taxe sur les victimes.»
A la reprise des débats, dans l’après-midi, opération rétropédalage, orchestrée par le cabinet de la garde des Sceaux: «C’est une piste, le dossier n’est pas ouvert.» «Entre nous, le ticket modérateur existe déjà, justifie mollement l’UMP Philippe Houillon. L’AJ est déjà modulée.»
Ni cette nouvelle boulette, ni la bataille contre la carte judiciaire n’ont empêché l’adoption du budget de la justice, par 136 voix contre 81. Après des heures de débats assez saignants, dans un hémicycle étonnamment rempli pour une séance de jeudi après-midi, qui plus est un jour de grève. Toute l’après-midi, on a assisté à une visite de la France des tribunaux, de Bressuire, à Loudéac, en passant par Villefranche-de-Rouergue ou Aubusson, par des députés (droite et gauche confondues) poussant le raffinement à détailler les temps de transport par la route en cas de suppression de ces tribunaux.
Rurales. Les députés de circonscriptions rurales de gauche, comme Montebourg, ont accusé la ministre de créer un «désert judiciaire»: «Le monde rural se souviendra longtemps des mauvaises manières que vous lui faites.» En quittant le Palais Bourbon, l’entourage de Rachida Dati lui a fait remarquer que l’usage veut que l’on salue les députés, notamment d’opposition. Elle n’a pas trouvé grand monde pour accepter sa main tendue .
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Par Rva le jeudi, octobre 25 2007, 17:31 -
"Son dossier (pour intégrer l’école de la magistrature, ndlr) fait état de deux maîtrises, de cours suivis à l’Isa et -curieusement- de l’obtention d’un MBA européen du groupe HEC-ISA. Or, rappelons-le, selon la grande école, elle n’a jamais obtenu le diplôme…".
Pas mal non ? Rachida Dati a produit un faux dossier pour s'inscrire à l'ecole de la magistrature. Et c'est cette école qui lui a ensuite donné un diplôme qui lui assure sa position actuelle. C'est la france de la fraude à la tête de l'état ! Après le président délinquant Chriac, voilà la mafia gling-gling qui truque ses CV ou qui masque ses erreurs, par exemple à Sciences Po. Citons Lagarde, Brice Hortefeux et Roger Karoutchi qui ont gonflé leur CV avec de fausses informations. Dans l'affaire ClearStream, Imad Lahoud avait lui aussi produit un CV bidonné, rien d'étonnant, mais là c'est du Ministre de la Justice dont nous parlons.Dans n'importe quelle nation civilisée, cela la conduirait à la démission ou à la perte immédiate du diplôme. L'école nationale de la magistrature fixe les conditions d'inscription. Il faut Jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité. Pour ces gens là, la moralité est une notion toute relative, qu'est devenu par exemple l'affaire de l'appartement de Sarkozy?
Bien sûr la production de faux documents à l'inscription d'un diplôme national est un délit pénal. C'est l'article 441-7 du code Pénal qui détaille l'usage de faux documents. Elle devrait réviser, à moins qu'elle ne nous prépare une dépénalisation du droit des examens.
On peut déjà imaginer la réponse de Sarkozy à cette histoire: elle fait un travail remarquable, circulez il n'y a rien à voir. Et Rachida Dati telle une parvenue nous expliquera qu'il n'en est rien. Elle fera sûrement appel à ses amis du club XXI pour la défendre.
Des matraques à la fac
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Télézapping, la revue de presse quotidienne des journaux télévisés de la mi-journée.
Images: BFM tv, itélé, LCI, France 2, France 3, TF1
Réalisation: LeMonde.fr
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Bavures policières
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http://www.dailymotion.com/video/xnyh6_bavure-police-taser-lyon-ier
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http://www.dailymotion.com/video/x2hjju_ah-tiens-une-bavure-cest-po-dchance
A lire, une étrange affaire étouffée dernièrement à Lyon :
http://www.mejliss.com/showthread.php?p=2461452
La BAC aujourd'hui :
http://www.dailymotion.com/video/xrgb4_sans-casque-ni-bouclier
Confessions de policiers et ex-policier :
http://www.dailymotion.com/video/x22t0f_paroles-de-flics
INFO BAVURES
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Moi je voudrais bien savoir.......