(Cet article semble manquer d'impartialité et d'objectivité mais lisez le bien, il faut malheureusement constater qu'il résume le climat sécuritaire malsain que le ministère de l'intérieur fait régner depuis cinq ans en France...)
"ils faut arreter de considerer tout le monde comme de dangereux criminels"
C’est loin d’être le cas !
Sont considérés, non pas comme des criminels, mais de simples "racailles" qui ne comprennent que la force, la violence et la taule :
les jeunes de moins de trente ans, n’habitant pas les hauts de seine
les personnes utilisant le droit de manifester
les personnes ne disposant pas de plus de 1500 euros par mois de revenu mensuel
les personnes autres que celles affichant les caractères physiques de la "race blanche"
les personnes s’opposant d’une quelconque manière aux injustices institutionnelles
Pour toutes ces personnes, il est entendu par les forces de l’ordre, leur hiérarchie et ceux qui les utilisent, qu’il ne saurait être question de les voir "profiter" des libertés individuelles qui n’existent que pour les entrepreneurs, les actionnaires, les membres du gouvernement et les députés dûment protégés par l’immunité parlementaire.
Notre société actuelle, en cela dans la ligne de toutes celles qui l’ont précédé, dispose expressément qu’un homme qui viole une petite fille ne doit pas passer plus de dix ans derrière les barreaux, tandis que celui qui vole une banque ne saurait écoper de moins de quinze années incompressibles. Il n’y a réellement de crimes que contre la propriété. Deviendront criminels ceux qui s’attaqueront "aux biens d’autrui". Ceux qui s’attaquent "à la personne d’autrui" seront moins sévèrement punis, sauf évidemment si cet "autrui" s’avère exclu de la liste ci-dessus...
Relisons La Boetie. La servitude est volontaire. La police est à notre service, et si nous ne voulions plus de ces abus, ils cesseraient rapidement. Mais combien d’entre nous sont prêt à renoncer à l’espoir de devenir riche ? Tout vient de là. Si l’on accepte l’injustice et l’inégalité, il faut l’accepter jusqu’au bout.
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