Sarkozy au Salon de l'Agriculture
Vidéo envoyée par bazart
La scène montre le chef de l'Etat en train de s'abandonner à un écart de langage auprès d'un visiteur qui refusait de lui serrer la main : «Touche moi pas, tu me salis», lui dit ce visiteur.
«Casse-toi alors, pauvre con !», lui répond Nicolas Sarkozy, rappelant ainsi son échange vigoureux avec un marin-pêcheur au Guivilnec (Finistère), en novembre dernier.
Dans la classe politique, l'incident suscite en tout cas des réactions vives et passionnées. A l'image de l'ancien garde des sceaux Robert Badinter qui, sur France Inter, a estimé que «la présidence de la République est une fonction qui appelle de la part de celui qui l'exerce réserve, distance et modestie (...) Vous n'empêcherez jamais ces provocations et ces insultes. Vous devez vous préparer à avoir la réponse convenable tout de suite».
Ami de trente ans de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, le ministre de l'Immigration, a lui aussi volé au secours de son patron, prétextant sur BFM TV que «les hommes politiques, ce ne sont pas des carpettes sur lesquelles on doit systématiquement s'essuyer les pieds», avant d'ajouter : «Nicolas Sarkozy s'est exprimé de manière à ce que son interlocuteur le comprenne, eh bien moi je trouve ça très bien que le président de la République s'exprime comme chaque Français».
Doit on en déduire que pour monsieur le ministre de l'immigration, chaque français est grossier et ne sait répondre autrement que par des insultes, quand on lui fait affront sans l'insulter?, voicla donc le genre de réponse du président à ceux qui lui disent franchement qu'ils ne sont pas de son côté, lui qui avait dit "je serai le président de tous les français même de ceux qui n'ont pas voté pour moi."
Doit on en déduire que pour monsieur le ministre de l'immigration, chaque français est grossier et ne sait répondre autrement que par des insultes, quand on lui fait affront sans l'insulter?, voicla donc le genre de réponse du président à ceux qui lui disent franchement qu'ils ne sont pas de son côté, lui qui avait dit "je serai le président de tous les français même de ceux qui n'ont pas voté pour moi."
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