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Les enfants francophones bannis des aires de jeux d'une ville flamande

Commune verdoyante et privée de charme, Liedekerke, près de Bruxelles, est le théâtre d'un nouveau conflit entre Flamands et francophones. Sur sa vaste aire de jeux, il y a peu d'enfants en ce jour gris et pluvieux. Et il y en aura, bientôt, encore moins : la municipalité a décidé que les 6-12 ans qui ne parlent pas le néerlandais en seront bannis.

"Raison de sécurité", invoque la mairie, détenue par le parti chrétien-démocrate, le CD & V du premier ministre Yves Leterme. Le bourgmestre Luc Wynant a évoqué, mardi 25 mars, la difficulté de gérer des "bandes" d'enfants. Lapsus ? "Ne cherchez pas la petite bête...", ricane une employée municipale qui tente, en vain, de trouver un responsable pour commenter la décision.

Officiellement, l'interdiction a été décidée après un constat effectué à l'été 2007 : sur les 120 enfants présents, 20 ne comprenaient pas les moniteurs. "Cela crée des problèmes et peut s'avérer dangereux", a affirmé Dorette Heymans, adjointe au maire.

Des problèmes ? On n'en a pourtant jamais connu de graves à Liedekerke. Les responsables de l'aire de jeux parlent dès lors d'une mesure préventive et soulignent que certains parents se sont d'ailleurs déjà vu "conseiller" d'aller faire jouer leur progéniture en d'autres lieux.

Cet épisode survient dans une commune qui accueille de plus en plus de familles chassées de Bruxelles par la forte hausse du prix des logements. Souvent des étrangers, parfois des francophones, tous maîtrisant mal le néerlandais. L'initiative de la municipalité semble, en tout cas, se situer dans le fil d'autres décisions, comme l'interdiction d'afficher des mentions en français au marché de Merchtem ou dans la ville de Hal, situées, comme Liedekerke, dans l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, une zone bilingue que la Flandre entend scinder.

"APARTHEID"

A l'instar de la municipalité, des fonctionnaires flamands font mine de s'étonner des réactions négatives qu'a suscitées l'interdiction. Le règlement n'envisagerait, à les en croire, que des cas "exceptionnels". Le ministre régional de l'intégration, Marino Keulen (libéral) l'a jugé illégal mais estime qu'il peut néanmoins s'appliquer aux enfants qui n'habitent pas Liedekerke.

Mercredi 26 mars, la presse francophone, apparemment lasse des querelles, n'a réagi que faiblement. La prise de position de deux journaux flamands en est d'autant plus remarquable : Het Laatste Nieuws a évoqué "un mauvais coup à l'hospitalité et la tolérance en Flandre" ; De Morgen se demandait s'il était "fou de parler d'apartheid" dans ce cas-ci, ou si c'était la mairie de Liedekerke qui était devenue folle. Ce quotidien rappelait aussi qu'une commission de l'ONU a dénoncé récemment la montée de l'intolérance en Flandre.

Cet été, un projet baptisé Ecoles d'été était prévu à Liedekerke. Il visait à mieux intégrer ceux qui ne parlent pas le néerlandais.

Une cour d'appel fédérale américaine annule la condamnation à mort de Mumia Abu-Jamal

Une cour d'appel fédérale américaine a annulé jeudi 27 mars la condamnation à mort de Mumia Abu-Jamal, figure de la lutte internationale contre la peine capitale, tout en confirmant sa condamnation dans le meurtre d'un policier survenu en 1981. En cela, la cour d'appel confirme la décision prise par un juge fédéral en 2001 qui avait décidé que Mumia Abu-Jamal ne pourrait être exécuté sans la tenue d'un nouveau procès.
Mumia Abu-Jamal en 1995.


Mumia Abu-Jamal a passé près de vingt-six ans dans les couloirs de la mort.

CIRCONSTANCES ATTÉNUANTES

Les juges ont en effet estimé que les instructions données aux jurés en 1982 avaient pu leur faire croire qu'ils devaient s'accorder à l'unanimité sur des circonstances atténuantes pouvant épargner au condamné la peine capitale, alors que la procédure est en fait moins restrictive. L'accusation doit donc se présenter une nouvelle fois devant un jury pour obtenir une condamnation à mort, sinon la peine sera automatiquement commuée en réclusion criminelle à perpétuité.
Ancien journaliste radio et militant des Black Panthers, Mumia Abu-Jamal, aujourd'hui âgé de 53 ans, a toujours clamé son innocence. Il est devenu – surtout hors des Etats-Unis – le symbole de la lutte contre la peine capitale et l'oppression raciale. En France, la Ville de Paris en a fait un "citoyen d'honneur" en 2003.

Contrat tacite des gens qui dorment

RACISME:ce dont vous n'entendrez point parler au journal télévisé


Virginie, Etats-Unis, une jeune fille noire de 20 ans s'est fait kidnappé ,torturer et violé pendant une semaine entière par 6 personnes de race blanche. Ceux ci lui on fait subir les pires sévices, en effet ils l'on forcée a manger des rats, et de la merde de chien, l'on violée a répétition, l'on poignardée 4 fois dans la jambe, lui ont scalpée le crane et coupée les cheveux, l'on étranglée a l'aide de corde, l'ont forcée boire l'eau des toilettes, l'on forcée a boire leur urine, il lui ont coupé la cheville, enfin bref elle a subi d'énormes sévices. Les noirs aux USA se plaignent que les médias n'en parlent pas assez du fait que se soit six blancs, d'âge allant de 20 a 49 ans qui ont perpétrer cette acte inhumain car si cela aurait été une blanche toute la terre aurait été retournée et les médias n'auraient pas cessé d'en parler. Ce crime raciste s'est passé le 12 septembre 2007 et les bourreaux sont des personnes voulant faire renaître le Ku Klux Klan. Comme quoi le passé est toujours d'actualité se faire torturer parce que l'on a la peau noire est toujours d'actualité et le racisme existe toujours autant voire même devient pire. Faites passer le message !!!!!!!!!!!!! un maximum de monde et soutenez la jeune Megan Williams.

QUAND TF1 DEMANDE, L'ELYSEE S'EXECUTE ?

TF1 aurait demandé à l'Elysée, dès fin 2007, la suppression de la publicité sur les chaînes publiques (dont le principal bénéficiaire serait... TF1 !). Résultat : ce voeu a été exaucé par Nicolas Sarkozy début janvier au cours d'une annonce surprise.

Selon Les Echos, cette demande avait été formulée dans un "livre blanc" remis aux conseillers de l'Elysée entre la mi-décembre et début janvier. TF1 y demandait notamment le financement du service public "uniquement par des fonds publics", afin de "remédier au sous-financement structurel de la télévision" et de permettre "d'assainir le marché publicitaire, soumis enfin aux seules lois de l'offre et de la demande". Selon TF1, les chaînes publiques opèrent "une ponction très significative sur le marché publicitaire".

Rappelons que lors de l'annonce du Président de la République, début janvier, Martin Bouygues, le principal actionnaire de TF1, avait feint d'être surpris. C'est vrai, quelle surprise de recevoir le cadeau que l'on a demandé !
Julien Thomas -

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